La première fois que j’ai rencontré Danielle, dans le bureau de mon directeur d’établissement à Carpentras et en présence de mon père, j’étais très intimidée. Mais très vite, Danielle a su me rassurer. On a commencé à parler de mes bons résultats scolaires, de mes difficultés, de mes envies pour l’avenir… Et je me suis peu à peu détendue. À la fin de notre première rencontre, on aurait dit qu’on se connaissait déjà depuis longtemps !

Selma

Quand on m’a proposé que ma fille soit parrainée par la Fondation Un Avenir Ensemble, je me suis posé des questions car je ne connaissais pas. Je suis allé voir leur site… et je me suis rendu compte que c’était une opportunité incroyable ! J’élevais seul mes deux enfants et j’avais besoin d’être aidé. Le contrat que nous avons signé, avec Danielle et la Fondation, nous associait vraiment pour le bien de Selma et son avenir scolaire. Je n’étais plus seul !

Mohammed

Selma m’a tout de suite plu. On est très vite rentré dans le vif du sujet. Elle me posait des questions, je lui répondais. En plus, Selma et Mohammed cd’origine marocaine, qui est comme mon second pays. Une complicité s’est installée entre nous dès notre première rencontre !

Danielle

Danielle m’a beaucoup apporté sur le plan personnel. Elle m’a aidée à être moins timide, à prendre de l’assurance. Elle a aussi été très présente pour me conseiller sur mon orientation après le Bac, car je savais ce que je ne voulais pas, mais pas ce que je voulais. J’avais été admise dans des Licences très spécifiques à la Sorbonne et j’étais attirée par la réputation de cette Université. Danielle m’a conseillé une Licence plus généraliste pour me laisser le choix d’évoluer ensuite. Avec le recul, elle avait raison !

Selma

Danielle m’a toujours associé à chaque étape concernant l’avenir de ma fille. On a peu à peu créé comme des liens familiaux, qui vont bien au-delà du parrainage.

Mohammed

Je conseille Selma, mais nous parlons aussi de la vie, de ses sentiments, de l’actualité, de culture. J’ai un peu l’impression d’être une grand-mère très complice avec sa petite fille.

Danielle

Le financement de mon BAFA m’a permis de travailler tous les étés comme animatrice pour participer aux frais de mes études durant le reste de l’année. La Fondation a aussi fi nancé des cours en anglais et en mathématiques, qui étaient mes deux points faibles.

Selma

C’est grâce à l’aide de la Fondation que Selma a pu faire de belles études ! Seul, je n’aurais jamais eu les moyens de financer des dépenses comme son logement à Aix, durant sa Licence.

Mohammed

Je me suis appuyée sur le livret conçu par la Fondation pour me guider dans mon parrainage. J’ai aussi obtenu des fi nancements de la Fondation pour aider Selma à changer d’ordinateur, à passer son BAFA (Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateurs), ou à pouvoir se loger à Aix-en-Provence pour ses études.

Danielle

Mon parrainage va se terminer d’ici quelques mois, avec l’aboutissement de mes études, mais je ne le vois pas comme une fin. Car je n’oublierai jamais que l’accompagnement de ma marraine a été déterminant, aux côtés de mon père et de la Fondation, pour m’aider à trouver ma voie et à mener à bien mes études. On a d’ailleurs tissé une vraie relation humaine avec Danielle, qui est devenue comme ma grand-mère de coeur.

Selma

Au-delà des liens que nous avons noués autour du parrainage de Selma, Danielle m’a fait découvrir la valeur de l’engagement associatif. Je me suis d’ailleurs investi à ses côtés dans l’association qu’elle a créée au nom de sa fille, assassinée lors d’une mission humanitaire.

Mohammed

Selma sait qu’elle pourra continuer à compter sur moi si elle en a besoin, je sais aussi que je peux désormais compter sur elle, comme sur son père. Ainsi, quand j’ai eu récemment un AVC, Mohammed était présent au quotidien pour s’occuper de moi.

Danielle