Architecte-urbaniste, chevalier de la Légion d’honneur, parrain de Fatmagul.
Le séminaire d’intégration a été important. A la fois pour prendre la mesure de ma responsabilité de parrain. Et bien sûr pour amorcer une relation avec ma filleule. Entendre les récits des anciens filleuls qui ont su saisir l’opportunité du parrainage pour se tracer une route tout à fait remarquable m’a ému.
J’ai été touché aussi par la complicité qui lie les parrains à leurs filleuls. J’ai alors rêvé que la société fonctionne sur ce modèle, avec des générations solidaires les unes des autres.
Ce séminaire m’a ramené à mon propre parcours, jalonné de trois figures tutélaires qui ont pris du temps pour m’écouter, pour me conseiller, discuter avec moi, me challenger et m’ouvrir à des horizons insoupçonnés.
Quand on vous tend la main, vous vous dépassez sans effort. J’ai envie de tendre la main à mon tour et de mettre mon capital générosité à l’épreuve ! La filleule que la Fondation et le lycée m’ont attribuée est une élève brillante. Elle accumule les félicitations. Pourtant elle manque de confiance en elle. Durant le séminaire, je me suis efforcé de l’aider à sortir de sa réserve. Elle ne voulait pas participer à une interview filmée. Je lui ai dit : « Si je me lance, tu dois y aller aussi ». Elle y est allée. Je l’ai vue ensuite s’intégrer à d’autres discussions. Je me réjouis de lui faire profiter de mon réseau et de lui mettre le pied à l’étrier.
Cette expérience de parrain m’amène à réfléchir sur moi-même. A refaire le parcours à l’envers. Cela m’ouvre les yeux sur la vie quand elle est imprégnée de plus d’humanismes.